• La Guardia, 15 décembre 2016

     

    A vous tous,

     

    Collection : "Et s'agitent les éventails"

    La forme intemporelle de l'éventail et son air ont soufflé sur cette collection.

    L'éventail a de tout temps été utilisé des Amériques jusqu'en Asie...

    Sa forme et sa grâce ont également inspiré les plus grands peintres...

     

    Nouvelle collection : "Et s'agitent les éventails"

    Edouard Manet : "Berthe Morisot à l'éventail" (1876)

     

    Nouvelle collection : "Et s'agitent les éventails"

    Alexej von Jawlensky : "Femme à l'éventail" (1909)

     

    Nouvelle collection : "Et s'agitent les éventails"

    Amedeo Modigliani : "La Femme à l'éventail" (1919)

     

     Procédé de fabrication :

    J'ai d'abord sélectionné de beaux tissages en laine que j'ai ensuite découpés, enroulés et noués... et n'avais plus qu'à me laisser porter par le vent en faisant un bijou... pour quelqu'un... quelque part.

     

    Voir le début de la collection

     

     

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  • La Guardia (Bolivie), le 5 décembre 2016

     

    Ma plus grande inspiratrice!!! Mon meilleur public!!! L'ambassadrice ou l'égérie de "Bijou et à bientôt"!! Souvent quand je commence un bijou je me dis qu'il sera pour toi... et pour le coup tu porterais bien tous les bijoux que je fais!!!! Sous toutes les latitudes, avec un rouge à lèvre assorti sur plus beau sourire. Et voilà!

    Il est bien pour toi, maman, mon premier courrier de ce blog...

    Tu as vu ma nouvelle collection :  "Où s'envolent les toucans"? Ca a dû te rappeler notre remontée sur l'Amazone... notre passage sur la ligne de l'équateur. On les avait alors déjà remarqué les palmiers açaï... Comment ne pas les voir? Longs, fins et graciles... les mannequins de la Selva...

    Mais pour les indiens ce sont les "pleureurs de fruit" Qui arrêtera leurs larmes? Un couteau entre les dents, un homme s'avance. Il scrute le palmier... une vingtaine de mètres... lentement il le palpe, l'enlace de ses mains, plaque ses pieds nus sur l'écorce et le sert fort... si fort. Puis d'un coup, il bondit, à la force de ses jambes, encore et encore... jusqu'à la cime. Il ne lui reste plus qu'à trancher d'un coup net la grappe de larmes et se laisser alors glisser jusqu'en bas.... lentement...

    Retournerons-nous ensemble boire les larmes de l'açaï?

     

                   Chers tous (03/12/16)

     

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  •         Entre la France et la Bolivie, le 3 décembre 2016

     

    Chers tous,

    Ca y est! Je suis à la moitié de ma vie! La moi-tié!

    La moitié de ma vie en France... et... la moitié de ma vie en Bolivie...

    Mais en fait c'est plutôt "la moitié de ma vie en France et la mitad de mi vida en Bolivia". "... et la mitad de mi vida en Bolivia"? ou bien "... y la mitad de mi vida en Bolivia"? C'est ça... où faire la coupure? Où les choses commencent exactement et où s'arrêtent-elles vraiment? Je ne sais pas... je prends tout, je garde tout... c'est plus simple et puis j'ai de la place!! Et puis surtout si vous avez connu ma grand-mère Marguerite... vous comprenez... et si non... je vous expliquerai... dans une prochaine lettre...

    Et vous... où en êtes-vous dans vos vies? J'attends de vos nouvelles avec impatience...

    Pour ma part je retourne à mon atelier.

    Bijou et à bientôt...

    Chers tous (03/12/16)

     

     

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  • La Guardia (Bolivie), 9 décembre 2016

     

    Cette lettre est pour celui qui se reconnaitra dans cette description :

    - Est mon descendant préféré d'Hugues Capet.

    - Parle l'espagnol avec un accent italien, le portugais avec un accent espagnol et le français sans accent.

    - Collectionne les vieux timbres, les vieilles pièces, les vieilles bibles, les vieux ancêtres.

    - Range le tout dans des classeurs, sur des étagères, au fond de boîtes, dans son bureau et les ancêtres sur leurs branches, leurs rameaux ou leurs ramilles, c'est selon... Mais sa plus belle collection est une collection de mots... bien rangée... quelque part...

    (Indice : possède de grosses moustaches)

    Je pense que tu t'es reconnu papa... alors maintenant que tu sais que c'est à toi que j'écris... j'en profite pour partager avec toi une petite histoire... de timbres...

     

    Regarde c'est le premier timbre imprimé par la Bolivie. Il a été émis en 1867.

    Son dessin... un condor des Andes.

    Ce sera le premier de nombreux timbres boliviens qui évoqueront la faune ou la flore.

    Jusqu'en 1920 (début de la poste aérienne),

    les lettres seront acheminées en Bolivie par bateau et par train.

     

    Mais ce n'est que le début de l'histoire des timbres en Bolivie... tu verras...

    Pour ma part, puisque je collectionne les dentelles (Voir procédé de fabrication de la collection "pour la petite robe noire"), j'ai trouvé un timbre qui me correspond :

     

     

    Allez papa, je te laisse pour aujourd'hui. Mais juste pour aujourd'hui...

     Chers tous (03/12/16)

     

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  • La Guardia, Bolivie, 21 décembre 2016

     

    Pour toi seulement à qui je peux dire...

    Mon frère préféré... mais pas que ça!!! Mon meilleur frère, mais pas juste ça!!!

    Mon p'tit frère à moi rien qu'à moi.
    Mon frérot qu'il fasse ou pas beau.
    Mon frangin même si je suis loin.
    Mi hermanito de todo el tiempo.

    Si tu lis ces quelques lignes... c'est que quelqu'un aura pu t'avertir de l'arrivée de cette lettre...  et c'est tant mieux car comme tu peux le voir... ils sont pour toi ces mots... et pour personne d'autre... Si tu ne les attrapes pas, ils vont rester comme ça... à flotter dans le vide.... Prends-les Maxou... ils sont à toi ces mots...

    Comme je n'allais avoir qu'un frère il fallait que tu soies le bon! Que tu soies à toi tout seul tous les frères et soeurs que je n'aurai jamais!!!

    Pourtant je t'ai tout fait... j'ai même essayé d'aller loin... pour voir... si tu m'aimerais moins... si j'allais te manquer... Mais maintenant je sais...

    Je suis heureuse Maxou que tu aies pu trouver ces mots... D'aucune utilité pour les autres... ils t'attendaient là depuis toujours, aux objets trouvés, personne ne les avait réclamés... c'est qu'ils sont à toi...
    Alors cette fois-ci, quoi qu'il arrive... emmène-les partout et toujours avec toi... ne les oublies pas quelque part, ne les perds pas en chemin... range-les bien dans la poche de ta chemise... tu sais... la poche qui est sur ton coeur...
    C'est important je crois que tu aies à partir de maintenant toujours ces mots sous la main...


                                            De la seule qui peut te dire "mon frère"...

    PS: Je t'envoie une musique qui te rappellera des souvenirs... de Bolivie... de Potosi... :

    "Munasqetay" du fameux groupe bolivien de musique folklorique Los Kjarkas... une de leurs dernières chansons... en quechua....

    ou directement : "Munasqetay" de Los Kjarkas (en ligne)

    Au fait, as-tu-vu ma nouvelle boutique : bijou-et-a-bientot.fr

     


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